Lors de ses voyages, Mozart eut souvent besoin de pièces nouvelles: à Mannheim, il compose ainsi la sonate en ut pour la jeune Rosa Cannabich, âgée de 13 ans, et plus tard à Linz celle en si bémol, vraisemblablement comme morceau de concert pour lui-même. Ces deux sonates brillantes sont ici jouées sur un pianoforte original de la fin du 18ème siècle, proche de ceux de Stein que le compositeur aimait tant, et accompagnées des trois merveilleux rondos pour piano de 1786/87. « Clarté, tranquillité, grâce: la marque distinctive des œuvres d’art de l’Antiquité est aussi celle de l’école mozartienne », écrivait Schumann.
A Voce di a terra : eleonore pancrazi et actesix – sortie le 8 novembre 2024
Pour son premier album solo, Éléonore Pancrazi, mezzo-soprano auréolée d’une Victoire de la Musique en 2019, nous transporte dans sa Corse natale, vers ses racines