Lors de ses voyages, Mozart eut souvent besoin de pièces nouvelles: à Mannheim, il compose ainsi la sonate en ut pour la jeune Rosa Cannabich, âgée de 13 ans, et plus tard à Linz celle en si bémol, vraisemblablement comme morceau de concert pour lui-même. Ces deux sonates brillantes sont ici jouées sur un pianoforte original de la fin du 18ème siècle, proche de ceux de Stein que le compositeur aimait tant, et accompagnées des trois merveilleux rondos pour piano de 1786/87. « Clarté, tranquillité, grâce: la marque distinctive des œuvres d’art de l’Antiquité est aussi celle de l’école mozartienne », écrivait Schumann.

Luka et Léo Ispir – sortie le 6 juin 2025
Chaque année, la Fondation Gautier Capuçon offre à des talents émergents l’opportunité d’enregistrer un album avec Warner Classics / Erato. Cette année, la Fondation met